A l’issue d’une évaluation approfondie (Pillar Assessment)[1] menée depuis un an, la Commission européenne vient de confirmer que le groupe Défense Conseil International (DCI), opérateur du ministère français des Armées, dispose des aptitudes organisationnelle et financière à se voir confier par l’Union Européenne l’exécution budgétaire, en gestion indirecte, de projets dans le domaine de la politique de sécurité et de défense européenne.
En complétant avec succès cette évaluation, DCI s’est révélé être une organisation fiable et transparente, avec des procédures internes adaptées et éprouvées pour la gestion des fonds européens, notamment la Facilité Européenne de Paix (FEP).
Cette accréditation s’inscrit dans le prolongement de la raison d'être du Groupe DCI, outil de coopération internationale du ministère français des Armées, désormais à la disposition de l’Union Européenne.
Cette dernière pourra en effet compter sur l’expertise et les capacités du Groupe DCI, dépositaire de l’ensemble des compétences des armées françaises et de la Direction Générale de l’Armement (DGA). Le groupe intervient ainsi dans les domaines de la formation opérationnelle, du conseil et de l’assistance à maitrise d’ouvrage ainsi que dans la mise à disposition et le soutien de capacités opérationnelles.
A l’heure où les projets financés par la Facilité Européenne de Paix, régulièrement ré-abondée, se multiplient, l’expertise reconnue de DCI dans le domaine de la défense constitue un atout supplémentaire indéniable pour l’Union Européenne.
[1] L'évaluation « Pillar Assessment » de l'Union européenne est un processus approfondi et complet qui examine si une organisation satisfait ou non aux exigences de l'article 154 du règlement financier (UE) 2018/1046 afin d’offrir la garantie d'un niveau suffisant de protection des intérêts financiers de l'UE. Chacun des « piliers » suivant est ainsi audité: le dispositif de contrôle interne ; le système comptable; un audit externe indépendant ; fournir un financement à partir de fonds de l'UE par le biais de subventions ; approvisionnement; instruments financiers; l'exclusion de l'accès au financement ; publication d'informations sur les destinataires; et la protection des données personnelles.